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Rapsodie des Aiguilles d_Arves-TreeMooniSha © Pascal Levaillant 2025
... sur un air Scott Joplin's Treemonisha
Aiguilles d'Arves [1968-2025]
Depuis 1968 et 1969
Le retour en 2025 par Pascal Levaillant, normand de souche et savoyard de coeur
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Les pis de la tarine mauriennaise, les trois mamelles de la Savoie
et sa goutte de lait
Là où est née ma passion pour la botanique, le bois flotté des rivières et des torrents, pour la sculpture à l'Opinel, pour le minéral et pour l'herbier.
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1968 et 1969 furent les deux années consécutives au pied des Aiguilles d'Arves
Savoie - Maurienne - Vallée de l'Arvan - Montrond.
De 1958 à 1967, je suis venu dès mon plus jeune âge passer des vacances d'été avec mes parents à Chambéry, d'abord à Chaloz, puis au hameau tout près de Chaloz avant de monter plus haut à Saint-Sulpice au hameau du Fresney à partir de 1973.
Dès l'année 1968 où avec ma tante Georgette nous séjournions avec mes frères et soeurs dans des chalets d'alpage comme aux chalets de Montplat qui à cette époque n'étaient pas entourés d'arbres et d'arbustes et sans accès de chemin carrossable ce qu'il l'est désormais.
Est-ce le réchauffement climatique qui produit cela depuis plusieurs décennies ?
La petite fruitière et sa grange sont toujours là en 2025, restaurées et surement habités l'été comme l'indique cette belle restauration.
Ci-dessous les deux chalets. Les duvets prennent l'air ainsi que "nos sacs à viande" entre la grange où nous dormions. A droite la petite fruitière où nous faisiosn la cuisine sur bruleur de réchaud à gaz.
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En 1968, les planches de la grange laissaient passer le brouillard à travers notre abri de fortune, sans eau, ni electricité.
Seuls les abords de Montplat ont changé où poussent alentour, sapins, alisiers, bouleaux, saules ou aulnes.
En 1968, nous étions six frères et soeurs (Blandine, Pierre, Martine, Patrick, Marie-Frédérique et moi-même), à grimper dans les alpages dès que nous avions atteint l'âge de 10 ans. Le petit dernier restait avec mes parents à Chaloup puis au Fresney.
Mes ainés avaient déjà séjourné à Cruet-La Thuile ; Bonneval-la Duis (1964) ; (sorties des aines à la Galoppe en 1965) ; Valloire - les Rochilles (1966) ; Les Allues (1967).
C'est donc à mes dix ans révolus qu'en août 1968 j'ai rejoint les alpages à Montrond au pied des Aiguilles d’Arves avec mes frères et soeurs encadrés par Tante "Zine".
En 1968, j’ai commencé mon premier herbier que j’ai continué d’alimenter avec les fleurs des Alpes en Haute Maurienne et en Haute Tarentaise les années suivantes à Jarrier (1970) ; Bonneval-l'Ecot (1971 et 1972) aux chalets de Trièves ; Peisey ; Montvalezan-La Rosière (1973 et 1975) ; Valloire (1974) de 1970 à 1977 ...
En effet pendant une quinzaine de jours notre tante "Zine", infirmière à Cognin-Chambéry (nos parents trouvant que nous avions goût pour la nature [lire à la fin la fameuse histoire de Jeannot Lapin] et les grands espaces nous confiaient à notre tante dès l’âge de nos 10 ans) nous emmenait séjourner dans des chalets d’alpage en haute montagne de la Maurienne, de la Tarentaise.
Ce fut à Montrond à St-Sorlin-d’Arves-Albiez (deux années de suite) à Jarrier au chalet du Sapey (une seule année), à Bonneval-sur-Arc au chalet de Trièves au bord du chemin pédestre de la Duis, chalets au-dessus du dernier hameau de l’Ecot (deux années) ; à la Rosière de Mont Valezan… autant de destinations et de vacances exceptionnelles que nous vivions là dans des espaces vierges à l’époque, loin de la foule à près de 2000 m d’altitude. Seuls les randonneurs rompaient notre quiètude. Nous étions loin des schémas de confort de la civilisation. Nous montions à dos d’homme nos vivres pour la dizaine de jours qui s’achevait toujours avant le 15 août.
Nous montions des couronnes de pain ; des pains grillés ; de la Ricoré ; du beurre que nous conservions dans une boite hermétique plongée dans l'eau du torrent ; du chocolat en poudre ; des pâtes ; du riz ; de la sauce tomate en tube ; du lait concentré en tube ; des fruits secs (dattes, figues, abricots secs, pruneaux secs, chocolat à croquer, pâtes de fruits) ; du pain d'épice ; un gros jambon sec comme viande ; des boites de conserve comme petits pois, haricots verts...pommes de terre ; Tomme de Savoie, Reblochon, confitures... Sur place nous achetions le lait à l'étable des alpages, du fromage frais de chèvre ou de brebis ou de vache.... ainsi nous vivions quasiment en autarcie durant une dizaine de jours à 7.
Mon plaisir était de préparer un café crême avec une cuillère de "Ricoré" que je mélangeais avec un tout petit peu d'eau et une cuillère de sucre en poudre. En trourant une à 2 mn, le précipité devenait plus clair, moins foncé et dès que j'ajoutais l'eau chaude, cela provoquait une réaction dont l'effet approchait à s'y méprendre au café crême.
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D'après nos archives familiales provenant en partie de tante "Zine", Mme Clochet (ci-dessus) était la propriétaire des chalets de la Duis au lieu des Trièves au dessus du hameau de l'Ecot, chalet en pierre et toit de lauze que ma tante lui louait car elle ou sa famille vivait dans le secteur des tournées de ma tante infirmière sur Cognin, le Biolay, Vimines, Saint-Sulpice, Bissy, La Motte-Servolex. Ce fut le cas également pour les "Picton" du hameau de Bégon à Bissy qui lui ont loué un chalet à Jarrier. Pour Montrond, je me souviens avoir accompagné ma tante chercher les clefs du chalet à Montrond ou à Saint-Jean-d'Arves. Pour Monrond Albiez, c'était Mme Falcoz, qui avait de la famille à Cognin-Chambéry que soignait Tante Georgette.
Ma tante connaissait beaucoup de monde, elle était fière d'ailleurs d'avoir dans sa clientèle l'écrivain de Bissy Henri Bordeaux qu'elle a soigné. Lors des tournées que je faisais en sa compagnie, elle me montrait souvent l'endroit de ses attaches savoyardes sur Bissy près de Cognin au début de sa carrière savoyarde à partie de 1952.
Henry Bordeaux est inhumé avec son épouse née Odile Gabet (1878-1954) au cimetière de Cognin (près de Chambéry sur la route de Lyon) dont le collège porte son nom. Il est notamment le père de la romancière et historienne Paule Henry-Bordeaux.
Lors de nos séjours alpestres, nous suivions les caprices de la météo soit pour nous reposer et dès le beau temps retrouvé nous repartions dès 4h00-5h00 du matin à l’assaut des sommets proches ou dépassant les 3000m. Lors de nos ascensions j’aimais croiser choucas, marmottes, chamois... Nous marchions à la lumière des premières lueurs et parfois à l'aide de nos lampes électriques. Départ à l'aube, retour au plus tsard au chalet vers 13h00 soit 3 à 4 heurres de montée et presque moitié moins pour le descente.
Ci-dessous " Zine" prenant la photo avec son instamatic Kodak (prise de vue) et nous six.
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Je regarde la carte IGN du somment du Mont Falcon avec notamment mon frère Patrick
En 1968, j'écrivis que je constatais la beauté et la splendeur des gentianes, les sources au pied des aiguilles d'Arves. Nous sommes tous montés au Mont Falcon d'où le panorama des Aiguilles est fabuleux.
En 1969, je suis monté aux alpages avec ma tante Georgette et ma soeur "Mimi" , mes frères et soeurs ainées prenaient le train de Chambéry à Saint-Jean de Maurienne. Cette année là prenant de l'assurance, je montais souvent au sommet du Montplat pour contempler les sommets environnants et le chalet en contrebas.
j'ai observé les fleurs suivantes : Véraire blanc ; alchémille vulgaire ; carline à tige courte ; peytite astrance ; anémone des Alpes ; renouée vivipare ; cresson des rochers ; saxifrage à feuilles rondes ; dryade à 8 pétales ; achilée musquée ; oxytropide champêtre ; plantain des Alpes ; gentiane jaune ; gentiane des neiges ; saxifrage faux-aïzoon ; trèfle brun : benoîte des montagnes ; arnica ; crépide dorée ; joubarbe aranéeuse ; pédiculaire verticillée ; esparcette des Alpes ; rhododendron ferrufgineux ; orchis globuleux ; renoncule glaciaire ; oeillet des rocheers ; vergerette des Alpes ; aster des Alpes ; pensée des Alpes ; panicaut des Alpes ; campanule de Scheuchzer ; centaurée des montagnes ; raiponce ...
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Tableau floral montagnard
Dès le retour de la course, nous profitions pour farnienter, faire la lessive, préparer le repas du soir avant de rejoindre en soirée à la bergerie et l'étable d'alpage de la Motte à 2179 m d'altitude.
Je consacrais la plupart de mon temps à vaquer à mes activités préférées en solitaire ou avec mes frères et soeurs (construction de barrages, dessins).
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Les Aiguilles d'Arves et moi-même vu de la grange du Montplat
En solitaire je me consacrais à l’étude des plantes et des fleurs de montagne, à m'entrainer à la machine à écrire et lire.
En séquence dactylograhie au chalet grange où nous dormions, ci-dessous. Quand le brouillard montait en altitude, il passait à travers les lattes et les planches de la grange.
On voit le lumigaz. Nous avions des toilettes sèches à l'exterieur des deux chalets et l'eau du torrent pour s'hydrateret se désaltérer. Idem pour la vaisselle faite au torrent. La toilette corporelle se faisait là aussi.
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Coin lecture préféré de Mimi, lisant sous la clarté de la seule ouverture de la grange
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Mimi prépare la tambouille un midi, c'était à tour de rôle, y compris pour la vaisselle
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Ainsi chaque été je peaufinais mon herbier qui hélas a disparu lors d'un déménagement.
C’est donc dans ces pâturages et prairies d’alpage que je cueillais les fleurs des montagnes et des feuilles des plantes des Alpes : j’herborisais sans le savoir. Je les identifiais grâce au livre que m'avait offert ma tante "Fleurs des Alpes " et également "Comment faire un herbier"
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Pascal dans le gazon floral alpin
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Concours de dessin avec comme motif les deux chalets, la botanique... moi et ma soeur "Mimi"
Je pressais la tige, les feuilles et le bouquet floral entre des feuilles cartonnées entre deux planches de bois qui sous la pression des vis s’aplatissaient et séchaient parfaitement au fil du temps.
Puis je collais ces spécimens dans un grand cahier tout en cherchant à identifier le nom de ces espèces végétales.
C’est ainsi qu’à partir de l’âge de 10 ans j’ai commencé mon premier herbier, en 1968 au pied des Aiguilles d'Arves, à Montrond aux chalets de Montplat sous la bergerie du "coin du boeuf" perché à plus de 2000 m que nous visitions ces deux années. Le berger gardait là-haut un troupeau de 200 moutons au col du Gros Crey.
Nos promenades et rnadonnées nous conduisaient au pied des Aiguilles d'Arves et ses zones humides où nous pouvions admirer les gentianes bleues; vers le pied des Aiguilles de la Saussaz ; au col du Gros Crey, au Mont Falcon, au Mont Plat, vers Albiez... au mieux un jour sur deux et selon la météo parfois capricieuse qui un jour vers Albiez le Jeune nous fit nous perdre dans le brouillard et grâce au sens de l'orientation de Patrick, nous retrouvâmes le chemin du retour.
Sur le faux-plat d'alpage la vision du troupeau était solaire, avec en toile de fond les Aiguilles d'Arves, le Mont Falcon, le Gros Crey et la vallée de la Maurienne, le chatelard, Jarrier et Saint Jean de Maurienne.
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Pascal et Patrick au chalet d'alpage du berger gardant ses 3200 moutons, au pied du Mont Falcon
A l'étable de la Motte, la fermière et sa fille nous vendaient le lait et des fromages frais disponibles.
Ma tante Georgette "Zine" m'a invité à fumer mes premières gauloises bleues - à mon âge: c'est incroyable... que je fumais en chemin. (dire qu'elle était infirmière!) Qu'en dirions-nous aujourd'hui !
Après ça j'ai fumé pendant 40 années jusqu'en 2008.
Les ainés emportaient leurs guitares et nous chantions à la veillée avec elles les chansons de l'époque (Nino Ferrer, Graeme Allwright, Moustaki, léonard Cohen, Bob Dylan, Hugues Auffray ...)
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La fermière Mme Falcon logeait avec sa fille à la Motte à la saison estivale en 1968. En 1969 elle transmis le flambeau à son fils et à sa fille, ce que ma soeur Mimi m'a confié récemment.
Ces séjours étaient novateurs et complètement décalés, loin des locations conventionnelles de type "tout confort".
Pour le retour à Cognin, Bissy ou Saint-Sulpice, nos parentes venaient nous rechercher avec l'Ariane, ma tante prenait à l'aller et retour sa 2 CV.
Patrick jouant de la guitare à la grange de Montplat où nous dormions sur un lit de paille mais dans un sac à viande et dans un duvet
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Coin favori de Patrick au fond e la grange, côté couchage
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Création wharolienne des Aiguilles d'Arves © Pascal Levaillant 2025
Côté Valloire, ce fut la découverte des Aiguilles en avril 1967 avec ma soeur Blandine et mon frère Pierre où nous montions à Plan Lachat faire du ski hors piste ( pes premiers chausses de ski alpin) avant d'y revenir en 1977-1978, comme chasseur-alpin du 13e BCA à Chambéry pour monter à peau de phoque au col des Rochilles et pour y skier en slalom du sommet du Crey du Quart. Nous logions à côté des chalets de l'UCPA en janvier 1978.
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Pascal à Plan-Lachat en 1967 au niveau du virage menant au col du galibier sous les Rochilles. J'y suis revenu avec le 13e BCA ski - peau de phoque - en janvier 1978
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Stalactite, glace à l'eau à disposition à Valloire - Plan-Lachat en 1967
Merci à ma tante Georgette de Chambéry sans qui cela ne serait jamais arrivé.
Georgette Levaillant, née en 1924 s'est installée après guerre à Chambéry après ses études d'infirmière à Lyon. Elle avait son cabinet à Cognin, voisine et collègue du Docteur Liégeon, avenue de Lyon, un des fondateurs du Parc National de la Vanoise marié à la petite fille de Charles Flahault (le celèbre botaniste de la fin du 19e siècle et président de la société internatiobnale de botanique au début du 20e siècle.
Paul Liégeon fut président du conseil d'administration du Parc national de la Vanoise dans les années 1980. Son ambition fut dans les années 1960 de sauver la bouquetin, espèce en voie de disparition car trop chassé. Paul Liégeon était paradoxalement chasseur.
Cognin est connu pour son usine Coutellerie Opinel (L'usine de Chambéry-Cognin installée par Joseph Opinel en 1917 et reconstruite en 1926). Ma tante m'avait fait visiter l'usine et le bureau du directeur qui affichait accroché au mur de son bureau un énorme Opinel long au moins de 2 à 3 m (avec mes yeux d'enfant d'alors !)
et vis à vis de Robert Badinter
https://www.francebleu.fr › ... › Savoie › Infos › Société
7 oct. 2018 — Robert Badinter, ancien garde des sceaux, à qui on doit l'abolition de la peine de mort en France, n'oubliera jamais sa vie à Cognin en Savoie.
Qui était Charles Flahault :
Natif du nord de la France, Charles Flahault connaîtra ses lettres de noblesse dans le sud, à Montpellier.
Elève brillant, Charles Flahault s’installe à Paris pour parfaire ses connaissances, à l’époque où « Paris est le centre d’une magnifique floraison de savants, de philosophes et d’artistes »*.
Devenu jardinier au Jardin des plantes de Paris après l’obtention de son baccalauréat en 1872, il rejoint en 1874 la Sorbonne et le laboratoire du botaniste Philippe Van Tieghem, originaire de Bailleul comme lui, biologiste et éminent mycologue.
S’orientant vers la biologie végétale, Charles Flahault se diplôme dans ce domaine, passe en 1876 une licence en sciences naturelles et devient préparateur de botanique à la faculté des sciences de Paris.
Suivent ensuite plusieurs missions dans des pays nordiques (Norvège, Suède (photo : voyage à Upsala), Finlande – Laponie), puis un passage en Angleterre. Ces premiers voyages dans les pays scandinaves laisseront à Flahault un souvenir indélébile et « le goût de la géographie botanique ».
Fondateur en 1890 de l’Institut de botanique de Montpellier, il continue ses études au travers de nouvelles missions en terres du nord, comme au Danemark en 1890 mais aussi, plus proche de nous et jusqu’en 1893, les Pyrénées espagnoles, la Belgique, la Hollande.
A savoir : Dès les années 1880, la IIIe République entreprend une profonde réforme des universités françaises et crée des instituts réunissant les chercheurs et enseignants ayant affaire à une même discipline. À Montpellier, Flahault est missionné pour créer cinq instituts prévus dans cette ville (botanique, chimie, géologie, physique, zoologie)
Vice-président du premier congrès international de botanique organisé à Paris en 1900, « président des débats du congrès de Vienne en 1905, au cours duquel ont été rédigées les Règles internationales de Nomenclature botanique » **, il retourne dans les Pyrénées espagnoles, les préalpes de Provence*, visite le Tyrol, la Bavière et les Baléares… et finit son itinérance en Ligurie en 1908, en Allemagne, au Danemark en 1913, et dans les Alpes vaudoises, en 14.
« L’œuvre de Flahault a accompli une véritable rénovation de la botanique » *
Souhaitant la préservation des espaces sauvages, le reboisement est l’objet de ses préoccupations.
Il participe ainsi activement au projet visant à redonner vie à la garrigue, mais aussi au Mont Aigoual, un massif surexploité pendant des générations.
in : https://www.uzessentiel.com/blog/portraits/charles-flahault-le-botaniste-qui-redonna-vie-au-mont-aigoual.html
En 1978, non loin des Aiguilles au col du Galibier avec vue sur la Meije
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En 1977 je fais mon service militaire au 13e BCA de Chambéry en tant que chasseur alpin, sur ma demande faite auprès du député de la 10e du 76 Roger Fossé. Un mois plus tard je reçois l'avis favorable d'affectation signée de la main du ministre Yvon Bourges sous Raymond Barre.
en Savoie j'ai gravi le col de la Bessanese, le col des Audros, la belle Plinier, le raeau d'Aussois à plus de 3000 m ; le rocher de la Grande Paré, le col de la Masse, la pointe de Couloureuse en été, le col des Rochilles en Hiver ; le Fort de la Redoute, le lac du Retour, le Roc Noir en été par 2 fois , tous à plus de 2000 m d'altitude ; le Granier en hivernal, la pointe de la Galoppaz, la Crois du Nivolet par les echelles, le plateau du Revard, le col de l'Alpette en hivernal ; j'ai skié à Valloire, aux Sept Laux, à la Féclaz, à Chamonix pistes du Brévent, aux Houches, sur la piste du slalom spécial du Kandahar à Chamonix que nous damions avec nos spatules de ski, à Aussois...
Ecole d'escalade à Aussois, à Saint-Cassin... et entrainement personnel de l'ascension du Granier de Chambéry au Col, plusieurs fois, du Col du Galibier et du Télégraphe de Saint-Michel de Maurienne jusqu'au somment du Galibier lorsque je séjounait à Valloire (je transportais mon vélo spécial offert par ma tante Georgette dans le Marmont), montée à plusieurs reprises du col des Prés, du Col de l'Epine à vélo pour me maintenir en forme.
J'étais aussi chef louveteau à la base scout de Chambéry (sur les Monts) avec deux amies en étude à Chambéry mais venues de Sens. (il me prêtaient leur appartement quand elles remontaient passer des congés à Sens).
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Ma mère me voyant en soldat me diait que j'avais une grande ressemblance avec mon grand-père Jules Mabille habillé en soldat à la guerre 14-18.
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La chapelle de Montrond peinte par Patrick, mon frère en 2008
et
en 2025 le mardi 28 octobre
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Olivier©Aiguilles d_Arves 2025
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Pascal©Aiguilles d_Arves 2025[Gentiane jaune]
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Chloée©Aiguilles d_Arves 2025
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Pascal©Aiguilles d_Arves 2025[ma fille, ma petite fille et moi-même à gauche]
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Olivier©Aiguilles d_Arves 2025
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Chloée©Aiguilles d_Arves 2025
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Chloée©Aiguilles d_Arves 2025
Pascal©Aiguilles d_Arves 2025 [avec ma fille]
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Olivier©Aiguilles d_Arves 2025
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Olivier©Aiguilles d_Arves 2025 [dessin croquis de la grangede la Motte © Olivier 2025]
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Chloée©Aiguilles d_Arves 2025
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Chloée©Aiguilles d_Arves 2025 [retour à la Motte depuis 1968]
Chloée©Aiguilles d_Arves 2025 [retour à la Motte mais avec deux de mes petits enfants]
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Pascal©Aiguilles d_Arves 2025 [fin de saison]
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Olivier©Aiguilles d_Arves 2025
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Pascal©Aiguilles d_Arves 2025 [lors de la montée ultime]
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Salomé©Aiguilles d_Arves 2025 [avant la montée ultime]
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Pascal©Aiguilles d_Arves 2025 [montée ultime]
Ci dessous : Pascal©Aiguilles d_Arves 2025 [gentiane jaune]
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Chloée©Aiguilles d_Arves 2025 [L'ascenssion ultime sous l'Oléttaz]
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Olivier©Aiguilles d_Arves 2025
Pascal©Aiguilles d_Arves 2025 [Gros Crey, à droite et Mont Falcon au centre (2625)]
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Chloée©Aiguilles d_Arves 2025 - la vallée de l'Arvan
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Olivier©Aiguilles d_Arves 2025
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Chloée©Aiguilles d_Arves 2025 - au chalets de Montplat
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Chloée©Aiguilles d_Arves 2025 - [là où nous dormions en 1968 et 1969]
et ci-dessous, voici sous la partie basse et haute de la grange équipée aujourd'hui d'une fenêtre
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Olivier©Aiguilles d_Arves 2025
Pascal©Aiguilles d_Arves 2025 [la fruitière avec Gaston]
Pascal©Aiguilles d_Arves 2025 [alisier en fruit]
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Pascal©Aiguilles d_Arves 2025 [chalets de Montplat] et avec Olivier
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Pascal©Aiguilles d_Arves 2025 [fin de la virée]
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Pascal©Aiguilles d_Arves 2025 [© lieu patrimonial au dessus du parking du relai.
Avant de reprendre la voiture, nous avons vu des taupinières car la taupe peut vivre jusqu'a 2000 m d'altitude.
J'ai prélevé un peu de cette magnifique terre de taupinière pour la réduire plus tard en poudre une fois déshydratée et tamisée pour copmléter mes flacons de "Terres de France".
La véritable histoire de Jeannot Lapin
"Jeannot Lapin naquit à l'âge de 7 ans, ses parents, ses amis trouvant qu'il avait du goût pour la peinture, décidèrent de l'envoyer à la montagne étudier la nature. Il observait les oiseaux, les paillons et surtout les fleurs. Mais un jour, Jeannot Lapin eut faim. Il vit une auberge. TOC, TOC, TOC, bonjour monsieur l'aubergiste, qu'avez-vous de bon à manger ? J'ai du pain, j'ai du fromage, j'ai des oeufs... Des oeufs, hum, c'est bon ça ! Donnez m'en quatre. Mais Jeannot n'avait pas de quoi payer. Alors l'aubergiste le prit, le tua et sur sa tombe, on inscrivit : Jeannot Lapin naquit à l'âge de septs ans ..."
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