le C.A.I.R.N
[Mosaïque verticale] Land Art
"Le C.A.I.R.N. est une Construction Artistique Incorporant des Roches Naturelles"
.Installation © Pascal Levaillant 2012
...mais pas seulement.
sur la Côte d'Albâtre
Mes Installations de mosaïques verticales et éphémères de galets, les C.A.I.R.N
(s) sont érigées un peu partout sous le territoire normand (littoral et Vallée de Seine) et ailleurs.
Dans cet art apparenté au Land Art, les oeuvres éphémères érigées en milieu naturel ne subsistent que par la
trace photographique prise par l'artiste.
En pleine nature le cairn est une pièce unique de mon art éphémère (Land Art) sur les berges de la Seine et sur le
littoral normand.
A contrario des monolithes (menhirs), le C.A.I.R.N s’apparente à une mosaïque de pierre,
verticale, toute en équilibre et sans joint. Cet art et cette pratique ancestrale éphémère, atypique sont peu répandus sauf sur le littoral (Manche-
Atlantique-Baltique-Mer du Nord…) ou au sommet des montagnes.
Le cairn est entré dans le courant artistique du Land art [apparu à la fin des années 1960 aux Etats
Unis]
Depuis les années 60 le Land Art apparait et est devenu une tendance de l’art contemporain.
Les artistes utilisent des matériaux issus de la nature comme le bois, la terre, les pierres, la rocher, le sable
et bien d’autres matériaux comme le bois flotté. Ils utilisent ces matériaux en les creusant, les évidant, en les sculptant, en les déplaçant dans l’espace en les répétant, en les accumulant, en
les plantant dans le sol, en les habillant, en les transformant...
Le Land art propose une approche monumentale, minimale et conceptuelle du traitement artistique du
paysage.
Il s’agit pour les artistes et les passionnés du Land Art d’effectuer des interventions sur ou dans le paysage en le
modifiant de manière provisoire ou durable.
En phase une certaine idée du respect de la nature, par mes C.A.I.R.N (s) j’œuvre davantage sur
une toute légère modification, très provisoire, des éléments sélectionnés pour leur édification car aux marées successives, la plupart de ces C.A.I.R.N (s)
retournent au fleuve ou à la mer par l’effet des vagues et du vent.
Plus généralement les artistes du Land Art veulent vivre un rapport intime avec la nature en proposant d’éloigner l’art des
musées et des galeries.
Beaucoup d’artistes s’inspirent des sites archéologiques et sacrés.
Certains ajoutent à leurs œuvres des éléments naturels étrangers à la structure première, aux matériaux originels de
l’œuvre.
D’autres se contentent d’utiliser les matériaux existants tels mes C.A.I.R.N (s) sur le
lit ou sur la rive d’un fleuve.
Ce mouvement dont le premier axe historique est le gigantisme et la transformation important des lieux, lié aux
paysages américains est né dans les années 1960.
En deux mouvements distincts, je suis plus sensible adepte du second mouvement car plus il est en harmonie
avec la nature, moins violant [les déplacements des éléments collectés, choisis, sélectionnés se limitent à des marquages, de simples traces et empreintes du pas, d’un
pied.
L’œuvre subsiste par le biais d’un film, d’une vidéo ou de photographies permettant à l’artiste, aux artistes de fixer
l’œuvre et l’installation en pleine nature. Comme beaucoup d’artistes, je photographie mes œuvres en pleine nature. Mes C.A.I.R.N (s) [œuvres
éphémères, mosaïque verticale de pierre ] sont ainsi immortalisés pour garder la trace des œuvres.
Je construis mes C.A.I.R.N (s) sur le littoral de la Côte d’Albâtre (Somme et Seine Maritime), le
Léon, les Côtes-d’Armor (Trégor), le Finistère (Léon), l’Ile et Vilaine (Côte d’émeraude), le Cotentin (Manche), en ville (Rouen) ou sur les rives de la Seine mais pas
seulement...(Savoie, Isère, Ain, Lot, Garonne ...)
A Dieppe
A Chateau Gaillard (Eure)
Gilles A. Tiberghien offre un aperçu des connaissances sur et autour du Land Art dans son ouvrage « Land
Art », il définit le Land Art comme une épure et l’ambition de se débarrasser de l’art du chevalet et des grands principes du modernisme et faire entrer l’art hors des musées et de le faire
autrement que dans des expositions muséales.
Travailler dans la nature devient la toile, la matière, l’opus.
Quant à Jean Noël Fessy, il écrit postule que c’est « l’art dans la nature », « c’est sortir de son
atelier solitaire pour aller travailler dans, en rapport et avec la nature, nature qui peut d’ailleurs très bien être urbaine »
Source in : www.artactif.com/fessy, www.artactif.com/fr/land-art.php-
A lire et à consulter ce bel ouvrage : Marc Pouyet Artistes de nature Pratiquer le Land Art, au fil des saisons Ed
Plume de carottes plumedecarotte.com
A Toulouse
à propos des Cairns,de la mosaïque verticale,
de l'art éphémère, du Land Art, des Installations en pleine nature
[cairn, kern - inukshuk - steinmann - steenman - hermios - empilement de pierres]
"Le C.A.I.R.N. est une Construction Artistique
Incorporant des Roches Naturelles"
Installation © Pascal Levaillant 2012
en Montagne Noire
Rive de l'Ain
Rive de la Seine
-
Si chacun se souvient du logo des J.O d'hiver de Vancouver 2010, le cairn n'est pas seulement identifié au
Canada car on trouve la trace et l'usage du cairn (kern) un peu partout dans le monde. Pour rester francophone, l'origine de l'empilement de pierre proviendrait de multiples lieux et d'époques
comme d'usages.
Dans l'antiquité, en Grêce plus précisément, on trouvait déjà des hermios (empilements de pierres) pour
marquer les routes. Dans la Grêce antique Hermès ne fut-il pas le dieu des routes et des voyages.
En France et en Europe, on trouve également beaucoup d'empilements de pierre au sommet des montagnes ou au
bord des sentiers de montagne, comme j'ai pu en voir et en ériger dans les Alpes, dans les années 60.
On appelle ces empilements fréquemment des cairns (en Bretagne) le plus connu dans cette région est
probablement le cairn de Barnenez, j'ai vu cet édifice en 2010 lors d'un séjour en Bretagne.
Le mot cairn proviendrait de l'écossais càrn. Il désigne plusieurs types de collines ou des tas de pierres
naturels. En Ecosse, l'empilement de pierre sur des collines semble être une vieille coutume. La dite coutume voudrait que beaucoup d'écossais déposent une pierre au sommet des collines
qu'ils visitent. Selon un vieux dicton : "Cuiridh mi clach air do chàm " , traduisez: " J'irai déposer une pierre sur ton cairn".
Le cairn pouvait avoir fonction de tombeau néolithique (Inde, Tibet, Bretagne [Barnenez]
Le tumulus et le dolmen seraient une autre forme connue de cairn (Tumulus de Gravinis [Golfe du
Morbihan], alignements et empilements à Stonehenge [UK] que j'ai visité.
D'autres cairns célèbres et imposants sont bien connus: les pyramides égyptiennes de la haute vallée du Nil ou
la pyramide de Khéops.
Le menhir serait un cas particulier car monolithe, il est en principe érigé artificiellement sur un
site.
Eriger des cairns reste un art de faire encore vivace et répandu même s'il est peu visible du plus grand
nombre d'entre nous.: galets, pierres, blocs, rohers, cailloux sont les matières du cain maker, du randonneur, du promeneur, de l'artiste Land Art.
Par cette pratique il s'agit, pour certains dont je fais partie, de défier les lois de la gravité et
de la physique ou de l'équilibre.
S'agit-il de représenter l'immortalité de l'homme du fait de son court passage sur
terre?
S'agit-il encore de marquer son passage sur un itinéraire?
S'agit-il d'une pratique qui constitue un lien social sur un territoire donné et qui perpétue la
coutume écossaise ?
En ce qui me concerne mes cairns érigés en pleine nature, ils sont les pièces uniques de
mon art éphémère (Land Art) mis en scène sur les berges de la Seine, de l'Eure, sur le littoral normand de la Côte d'Albâtre, celle du Cotentin, en Bretagne sur les côtes de l'Île est
Vilaine, du Pays du Trégor, du Léon en Finistère, sur les rives des rivières et des cours d'eau du Lot, de l'Ain, de l'Isère, la Garonne...
A Grenoble
Dans le Lot
Rive de la Seine
A contrario des monolithes (menhirs), le cairn s'apparente à une mosaïque de pierre verticale, toute en
équilibre dénouée de joint..
De cet art et de cette pratique ancestrale s'érige une installation plus ou moins
éphémère car elle se trouve éprouvée par le jusant ou le flux, par le vent, la pluie, le courant d'air, la montée des eaux...le temps, l'emprise du temps.
Le cairn est entré comme discipline artistique dans le Land Art, au cours des années 60 au
USA.
Le Land Art est devenu une tendance de l'art contemporain à part entière.
Les artistes utilisent des matériaux issus de la nature comme le bois, la terre, les pierres, le rocher, le
sable et biens d'autres matériaux naturels.
Les artistes du Land Art utilisent ces matériaux en les creusant, en les évidant, en les sculptant, en
les déplaçant dans l'espace, en les répétant, en les accumulant, en les plantant et en les fichant dans le sol, en les habillant, en les transformant...
En cela je dirai que le CAIRN est une Construction Artistique Imitant les Rochers Naturels.
Le Land Art propose une approche monumentale, minimale et conceptuelle du traitement artistique du
paysage.
En phase avec une certaine idée du respect de la nature depuis mon plus jeune âge, par mes CAIRNS, j'œuvre
davantage sur une toute légère modification, très provisoire, des éléments sélectionnés pour l'édification du kern. En effet en raison des marées, des flux, reflux la plupart de ces installations
éphémères retournent naturellement au fleuve ou à la mer par les seuls effets de l'eau ou du vent.
Plus généralement les artistes du Land Art veulent vivre et opérer un rapport intime avec la nature en
proposant d'éloigner l'art des musées et des galeries.
Beauoup s'inspirent des sites archéologiques et sacrés, certains ajoutent à leurs oeuvres des éléments
naturels étrangers à la structure première, aux matériaux originels de l'oeuvre.
Pour ma part, j'utilise seulement les matériaux existants pour mes .
A contrario de mes installations en pleine nature, le premier axe historique fut le gigantisme lié aux
paysages américains et la transformation important de ces lieux, dans les années 60.
Gilles A. Tiberghien offre un aperçu des connaissances sur et autour du Land Art dans son ouvrage « Land
Art », il définit le Land Art comme une épure et l’ambition de se débarrasser de l’art du chevalet et des grands principes du modernisme et faire entrer l’art hors des musées et de le faire
autrement que dans des expositions muséales.
Travailler dans la nature devient la toile, la matière, l’opus.
Jean Noël Fessy postule que c’est « l’art dans la nature », « c’est sortir de son atelier
solitaire pour aller travailler dans, en rapport et avec la nature, nature qui peut d’ailleurs très bien être urbaine »
Source in :
www.artactif.com/fessy,
www.artactif.com/fr/land-art.php-
Je suis beaucoup plus sensible à la démarche qui privilégie le respect de la nature car le
Land Art est à ce stade, plus en harmonie avec la nature et moins violant pour l'environnement naturel [Les déplacements des éléments collectés, choisis, sélectionnés se limitent à de
simples marquages, de simples traces ou empreintes du pas, de pieds]
L'œuvre subsiste par le biais du film, de la vidéo ou de la photographie [prise de vue] permettant
ainsi à l'artiste de fixer durablement l'nstallation réalisée en pleine nature.
En cela le Land Art s'apparente au courant d'art et au mouvement des impressionnistes, eux aussi
très en symbiose avec la nature et peignant en pleine nature.
Par la photographie, mes installations sont immortalisées et visibles sur d'autres médiums et
médias.
Force est de constater, l'existence d'écrits et de documents sur ce sujet ou à
consulter sur le Net est peu abondante:
Ce qui m'a conduit à consulter quelques documents.
Voici les liens de quelques artistes:
http://www.davidstricker.ch/
Oeuvres d'art en Plein air, Andy Goldsworthy
http://nicolas.wintz.nw.pagesperso-orange.fr
Clémence Renaud – Elizaveta Konovalova : CAIRNS - ArtéMédia
www.artactif.com/fessy
www.artactif.com/fr/land-art.php-
www.richardshilling.co.uk/
Ouvrages:
-
Hervé Le Tellier. Inukshuk, l'homme debout. Bordeaux : Castor astral, 1999. (roman)
-
Mike Ulmer. The Gift of the Inuksuk. Chelsea : Sleeping Bear Press, 2004. (littérature
jeunesse)
-
Gérard Moncomble. Inukshuk, le garçon de pierre. Milan jeunesse (Terre de couleurs), 2004.
(littérature jeunesse)
-
Marc Pouyet - Artistes de nature Pratiquer le Land Art, au fil des saisons Ed Plume de carotte
www.plumedecarotte.com/
Je remercie ces auteurs pour ce collectage de données qui restent à approfondir.
librenecessite.over-blog.com/article-empillements-de-pierres,
fr.wikipedia.org/wiki/Inukshuk,
Empilement de pierres - Martouf
Naurouze
Plataeu de Beille
En Seine
Chateau Gaillard
Je ne manquerai pas de compléter ces références bibliographiques au fur et à mesure de mes lectures et de mes
découvertes
PS: Vous pouvez aussi m'adresser de nouveaux liens et d'autres références à des ouvrages si vous le
voulez, cela nous permettra d'enrichir nos connaissances.
Merci