De l'Etoile à la Bastille en passant par l'Opéra Garnier.
Il était bien temps que je visite cet édifice hors norme.
Quelque soit l'histoire qu'il porte il faut bien reconnaître qu'il ne laisse pas indifférent.
Rien que pour la mosaïque, ça vaut le détour...
Reprenons de la Colonne Vendôme d'où je viens pour suivre la Rue de la Paix et ainsi déboucher sur cet Opéra Garnier...
Pour info il faut souligner l'importance des mosaïques dans le décor, tant au sol en pavement qu'en partie haute sur les plafonds du premier étage après avoir gravi l'escalier
central.
Ce bâtiment est un mélange exubérant de baroque, de faste, d'éclectisme. L'Opéra est le monument le plus représentatif de l'art officiel du Second Empire, c'est à dire symbole de luxe et des
plaisirs parisiens.
Par sa superficie, c'est le plus grand théâtre d'Europe : 172 m de long, 124 m de large et 79 m de haut, il peut contenir plus de 2000 spectateurs. Garnier sut s'entourer de 73 sculpteurs et 14 peintres. La première pierre fut posée le 21 juillet 1862.
Dans le premier vestibule, les statues de pères fondateurs de l'opéra
français : Rameau, Lulli, Gluck, Saint-Saëns. Nous sommes au cœur du Palais Garnier où tout est magnificence : marbres polychromes, bronze, dorures, mosaïques, aigles dorés, bustes, verreries...
Pour autant tout n'est pas rose
et dorure...
Les sous-sol furent le théâtre de drames atroces. En effet sous la Commune de Paris, l'administration révolutionnaire transforma en entrepôts les premières salles
construites, et lorsque les Versaillais réussirent à pénétrer dans Paris le 21 mai 1871, les souterrains servirent de cachots et furent le théâtre de terribles exécutions de
Communards.
C'est un squelette laissé par la Commune, le mystère de ce lac, les double murs qui inspirèrent à Gaston Leroux, en 1925 son roman « le Fantôme de l' Opéra » : relisez l'histoire du terrible Erik, vivant sous l'Opéra, dans un palais souterrain qu'on ne peut atteindre que par le lac alimenté par la Grange-Batelière, installant la « chambre des supplices » dans les doubles murs ! Gaston Leroux a étudié avec précision la vie de cet incroyable monument ! Cette histoire a inspiré le metteur en scène Brian de Palma pour son film « Phantom of the Paradise ».
Si le fantôme est une légende, les eaux souterraines existent bien, et des
poissons y vivent, nourris par les machinistes de l'Opéra.
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la colonne vendôme

Rue de la Paix

les mosaïques au sol

le hall d'accueil...

est aussi un terrain de jeu...

le Hall d'accueil...

...est toujours un terrain de jeu.


mosaïque au plafond...

la salle d'honneur au premier étage.
Dans la troisième page vous contemplerez les plafonds peints par Chagall, la scène en montage : prochaine manifestation lyrique
et
quelques mosaïques...
à+
dans la page Part Three
Mélo