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Premier parcours  samedi 18 octobre 2008: de 10h à 15h
 
de St Germain des Prés à la Bastille

Quartier St Germain des Prés


Nous partons de St Germain des Prés, Paris existentialiste où il fait bon humer cette époque ...près du café de Flore(Sartre et Beauvoir) près des boites de jazz (Boris Vian) ou encore les rues qu'a fréquenté Hemingway...

Sans but précis il est aisé de saisir cette ambiance si particulière de ce quartier et les restes de cet esprit rive-gauche, mais nous avons un but: celui de rejoindre le square Furstenberg.

Accès par la rue Bonaparte et la rue Jacob.

C'est en réalité une rue car le terre-plein central n'impose pas un sens giratoire. La placette est plantée de quatre paulownias qui, au printemps, lui confèrent un aspect particulièrement romantique qu'accentue l'éclairage nocturne d'un lampadaire à cinq globes.
Cet espace constituait à la fin du XVIIe siècle l'avant-cour du palais abbatial que l'on peut encore voir aujourd'hui en début de rue.

Agrandie par le cardinal Egon de Furstenberg en 1691 L'abbaye de Saint-Germain-des-Prés constitue alors un des ensembles monastiques les plus beaux du Moyen-Age. Elle va connaître un rayonnement intellectuel exceptionnel jusqu'au XVIIIe siècle
La Révolution sonne le glas de la communauté : l'abbaye devient entrepôt de poudre. Une vaste explosion dans la nuit du 19 août 1794 entraîne la destruction de la plupart de ses bâtiments conventuels.



























Quartier de la place St Sulpice

Nous revenons au pied de l'église de St Germain des Prés avant de filer vers la place Saint-Sulpice où continue de ruisseler la fontaine de Visconti. A proximité se prépare une fête, un photographe prend en photo des jeunes mariés pendant que d'autres gonflent des ballons verts.






















Nous remontons cette Montagne Ste Geneviève par la rue Servandoni, la rue Férou, des rues pleines de charmes qui nous conduisent vers le Palais du Luxembourg , le Sénat où s'affairent les personnels.
Nous descendons ensuite le rue de Tournon et la rue de Seine célèbre pour ses galeries d'estampes, dessins anciens, lithographies et ses galeries d'art contemporain.

Le Quartier Latin

Nous faisons une halte dans une librairie. c'est le coin des libraires universitaires dans ce quartier de la Sorbonne qui tente de sauvegarder une authenticité que perd peu à peu le boulevard ST Michel.






Après une courte halte place St André des arts, nous cherchons un endroit pour se restaurer.
























Nous repartons par la rue Saint Séverin puis nous longeons le jardin rue St Julien le Pauvre où un vieil arbre attire notre attention car celui-ci semble mal en point et fortement étayé. Il nous rappelle le chêne d'Allouville-Bellefosse près d'Yvetot.























Nous prenons ensuite les quais où flânent les chineurs le long des berges de la Seine : les bouquinistes. J'achète un roman de Jules Verne que je cherchais depuis assez longtemps avant de traverser la Seine pour rejoindre l'Ile de la Cité.








Une séquence de tournage se déroule sous nos yeux. Quel film, téléfilm ?
Nous le verrons peut-être un jour !!!














La Cathédrale étincelle de lumière sous cet éclairage automnale : superbe...

Quartier de la Cité et Ile St Louis et Quartier St Paul.
(Villages au cœur de la ville)

Là nous prenons cette respiration parisienne beaucoup plus apaisante car moins surchargée de bruits automoteurs.
Nous mangeons une glace de Mabillon sur la pointe de l'Ile St Louis face à l'Ile de la cité et la Seine. Les « bateaux-mouche » sillonnent ses eaux fluviales les uns derrière les autres à un rythme soutenu.
Les feuilles d'automne jonchent le sol et les arbres pourpres ondulent sous la petite bise parisienne.












Nous prenons le quai de Bourbon puis la rue St Louis en l'Ile. Une queue patiente devant « Berthillon » où vous attendent les sorbets aux melon, mandarine, framboise, poire williams...tous fondants y compris à cette saison.
Nous quittons l'Ile St Louis par le pont de Sully. Nous atteignons le village St Paul par la rue Avé Maria.























Ce quartier paisible est propice à la flânerie au farniente et à prendre son temps pour regarder les nombreuses boutiques et galerie d'art(des commerces de l'Antiquité au Design)

Au VIIe siècle, en 630, Saint-Eloi Ministre et Grand Argentier de Dagobert 1er fonde un monastère de femmes dédié à Saint-Martial dans l'Ile de la Cité. Trois Cents moniales y résident en permanence. En 635 il construit à la limite des marécages sur la rive droite une basilique dédiée à Saint-Paul-de-Tébaïde. Cet édifice sera à l'origine du Village Saint-Paul des Champs. Après la construction des remparts Philippe Auguste (1190-1209), le Village Saint-Paul sera nommé hors les murs. Choisi par Charles V comme lieu de résidence en 1360, le Village Saint-Paul deviendra la paroisse des Rois de France de 1361-1559.

Nous entrons dans l'église St Paul pour assister à une répétition d'un concert d'orgue à l'occasion des fêtes de St Paul.
Nous ressortons par l'église afin de se trouver rue St Antoine.

Quartier du Marais

L'hôtel de Sully est un hôtel particulier de style Louis XIII du Marais, dans le IVe arrondissement de Paris. Il se situe 62, rue Saint-Antoine.

L'hôtel de Sully a été construit entre 1625 et 1630 par le maître maçon Jean Notin. Par l'emplacement de l'escalier et l'abondance des ornements, la conception de l'hôtel est encore Renaissance. De facture classique, il dispose d'un corps de logis principal en pierre de taille édifié entre une cour et un jardin. De cet endroit nous n'entendons plus aucun bruit de circulation : magique dans Paris.
Le bâtiment situé au fond du jardin est une orangerie, dite le Petit Sully, construite entre 1634 et 1641. Une porte donne accès au numéro 7 de la place des Vosges. C'est par ce passage que nous y sommes entré et ressorti après être entré dans la plus ancienne librairie de Paris
(Il accueille aujourd'hui le siège de la Caisse nationale des Monuments historiques et des Sites qui y organise des expositions temporaires, vend des livres et fournit quelques prospectus.)
Après avoir acheté un livre sur l'art de la mosaique et sur Les Eyzies(art rupestre) nous partons par la place des Vosges où résonnent diverses musiques( concerts sous les voûtes)
Les parisiens font la sieste sur les pelouses de cette magnifique place que j'aime...et ce n'est pas la seule : ma préférée serait la place du marché St Catherine tout à côté.






















La Place du Marché-Sainte-Catherine est une place située dans le IVe arrondissement de Paris, au croisement des rues Caron, d'Ormesson et de Jarente, vers la station Saint-Paul de la ligne 1 du métro de Paris

Elle est entourée aujourd'hui de grands immeubles construits à la fin du XVIIIe siècle, formant un ensemble homogène, avec au centre un terre-plein planté de mûriers.
Pratiquement interdite à la circulation des voitures, pavée, ornée d'arbres, de bancs publics, elle sert notamment de terrasse à plusieurs restaurants. Sur une des façades qui l'entourent on peut voir un portrait de Sigmund Freud au pochoir.
Une place hors de l'agitation de la capitale, où vous découvrirez des petits restaurants au charme certain dans un cadre fort agréable. Terrasses au rendez-vous l'été et de l'automne pour ce Week End ensoleillé et doucereux.

Voilà encore un endroit magique où nous prenons un café en terrasse au café théâtre de la Magie.
Au terme de ce premier périple vers 15h00 nous découvrons un peu plus loin la Galerie de l'Angle: exposition Martina Schettina! 45 rue des Tournelles 75003 Paris Ouvert du lundi au vendredi de 14h 30 à 19h et sur rendez-vous.
tel : 09 52 39 90 20
http://galeriedelangle.free.fr/

avant de repartir vers Belleville-Ménilmontant.



Deuxième parcours: du Quartier Belleville au Quartier Montmartre  de 15h à 19h30

Quartier Belleville -Ménilmontant.









Nous prenons le métro vers la Porte des Lilas, à la station du télégraphe.

Le Télégraphe est une station du métro de Paris sur la ligne 11, située en limite des 19e et 20e arrondissements de Paris. La station est ouverte en 1935. Vu son importante profondeur, vingt mètres, et son implantation dans un terrain instable, ses deux voies sont séparées par un piédroit central.
Cette station, inaugurée en 1935, a la particularité d'être la plus profonde de la capitale (plus de 20 mètres). Il y a bien sûr des escalators, mais lorsque ceux-ci tombent en panne, il ne reste plus qu'à faire travailler les cuisses.

N'hésitez pas à emprunter les deux accès de cette station de la ligne 11 c'est unique... vraiment.
Ces deux entités (Belleville et Ménilmontant) photographiées par Willy Ronis sont remarquables par leur chaleur, leurs commerces de proximité(charcuterie, boulangerie, fromagerie...)
Perché sure le point le plus haut de Paris le panorama du Parc de Belleville est superbe en direction de la rive-gauche.
























Les ruelles, les ateliers, les cités-jardins conservent la mémoire du double passé de Belleville, rural et ouvrier. Le village formé au Moyen Age sur les coteaux viticoles des grandes abbayes parisiennes prend son nom au 18è s, probable déformation de Belle Vue, et devient le royaume des guinguettes : les Parisiens y viennent le dimanche boire un petit vin, le guinguet.( www.parisbalades.com/Arrond/20/20ebelleville.)
Ses 128 m en font le château d'eau de Paris, d'où partent de nombreuses sources. A partir de 1840 Belleville est incluse dans les nouvelles fortifications défensives de Thiers : la commune s'urbanise rapidement, accueillant dans des maisons de rapport de mauvaise qualité les ouvriers chassés après 1852 par les grands travaux de Haussmann. En 1860, lors de son rattachement à Paris, Belleville est coupée en deux pour "désunifier" la commune frondeuse et son ancienne grande rue (rue de Belleville) marque désormais la frontière entre les 20è et 19è arrondissement (voir le 19è pour le Belleville situé autour des Buttes-Chaumont et la place des Fêtes). Les nouveaux habitants se rallient à l'insurrection de la Commune en 1871 et ses barricades sont les dernières à tomber. Le quartier décimé passe de 50 000 à 30 000 habitants.
Au 20è s, Belleville devient un quartier d'immigration : dans les années 1920 s'établissent des Arméniens, des Grecs, des Juifs polonais (qui travaillent dans la confection et la chaussure), alors que le quartier a été inscrit dans la liste des îlots insalubres en 1918. A partir des années 1960, tandis que les anciens déménagent souvent dans les nouveaux HLM confortables de Sarcelles ou de Créteil, de nouveaux immigrés d'Afrique du nord (Algériens et Tunisiens juifs) s'installent dans les vieux immeubles qui doivent être détruits par la rénovation et ne sont donc pas entretenus. Sporadique, cette rénovation se traduit alors dans des tours et barres caractéristiques des années 1960. Dans les années 1980 arrivent des Africains d'Afrique noire et des Asiatiques, qui rachètent les baux commerciaux, mais n'habitent pas forcément dans le quartier. A cette époque là s'installent aussi deux nouvelles populations : des classes moyennes "françaises" à qui l'on a attribué un logement social sans qu'elles aient choisi Belleville et qui souhaitent une "banalisation" du quartier et des commerces, et des jeunes artistes et cadres moyens qui s'y installent justement pour la diversité culturelle et l'aspect ancien du bâti, mais qui attirent les promoteurs en quête de plus value, surtout avec la spéculation de 1986-89 (le % d'ouvriers est passé de 51 % à 25 %, entre 1954 et aujourd'hui). D'où parfois certaines tensions, dont témoigne l'histoire de la Bellevilleuse.
Cette diversité est évidente dans les commerces et le grand marché qui se tient les mardis et vendredis matins entre les stations de métro Belleville et Ménilmontant.
( www.parisbalades.com/Arrond/20/20ebelleville.)

Belleville, Ménilmontant de Willy Ronis, Didier Daeninckx. Willy Ronis a découvert le quartier de Belleville-Ménilmontant en 1947. (www.amazon.fr/Belleville-ménilmontant-Ronis-Willy-Orlan-Pierre)
Immédiatement amoureux de ses ruelles, passages, escaliers, terrasses et arrière-cours, le photographe multiplie les clichés de ce village populaire et de ses habitants qui tous partagent la même douceur de vivre. Emu par les images de ce Paris disparu habité des silhouettes de gens simples mais dont la « vie n'est pas ordinaire »,
Didier Daenincks réinvente la vie qui aurait pu être celle de l'un de ces personnages.
L'auteur imagine alors le retour d'un exilé, qui après dix ans, retrouve son quartier, recensant les choses qui ont changé et celles qui sont restées.
Ce livre, né de la rencontre de deux émotions, est un magnifique hommage à la mémoire de ce Paris des guinguettes, de ce quartier où, malgré les changements, demeurent « des espaces dénaturés » et surtout « cette lumière incomparable des quartiers sur collines ».
A découvrir ou redécouvrir.BELLEVILLE MENILMONTANT
Auteur(s) : Didier Daeninckx, Willy Ronis, Éditeur : Hoëbeke, Collection PHOTOGRAPHIES
Après avoir admiré ce magnifique panorama nous redescendons de ce quartier par l'avenue Simon Bolivar jusqu'à la station de métro Jaurès.
Cette avenue a été immortalisée par Willy Ronis(Avenue Simon Bolivar, Paris, Willy Ronis)

Cette avenue descendante regorge de petits passages en escalier vers d'autres rues en contre-bas ce qui confère à cette avenue un charme unique. Cette avenue donne accès également au Parc des Buttes Chaumont.
J'affectionne particulièrement le travail artistique de ce photographe exceptionnel à découvrir par cet ouvrage Belleville-Ménilmontant et pas seulement... Naissance de Willy Ronis : 14 août 1910 , Age :98 ans, Métier : Photographe.

Citation de Willy Ronis "Je n'ai jamais poursuivi l'insolite, le jamais vu, l'extraordinaire, mais bien ce qu'il y a de plus typique dans notre existence quotidienne... " In (arts.fluctuat.net/willy-ronis.)
(ne pas oublier de lever les yeux et de voir une oeuvre de Space Invader)

















Quartier Barbès-Montmartre



















Enfin au terme de cette ballade pédestre parisienne nous empruntons le métro pour se rendre à Barbès et chiner dans ce quartier commerçant. de la capitale.

Il est 19h , il est temps de restaurer chez « Léon » à la Bastille.










puis  avant d'aller reprendre des forces pour le lendemain  nous profitons d'arpenter la nuit le rue de Charonne, rue de Lappe et la rue de la Roquette.


autre Space Invader, rue de Charonne





Le lendemain au programme : rive-gauche.
Rando De la Butte aux Cailles au Parc Montsouris et Cité Universitaire Internationale de Paris puis tramway et métro jusqu'à la porte d'Italie
Puis rando de la Porte d'Italie jusqu'au parc du Luxembourg Station Cluny-Mutualité



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